The Boy Must Die

The boy must die.

Le texte qui suit est tiré de ” Deep Inner Game » de David DeAngelo et traduit en français par moi. Je l’ai reproduit ici parce que je le trouve important et qu’il me semblerait utile pour certains. C’est un processus par lequel je passe moi-même.

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Un ami de David DeAngelo lui disait un jour ” être riche n’est pas une question d’états financiers mais d’état d’esprit. »

Quand t’es un garçon et que tu avances en âge, que les années passent, que ton corps grandi mais que tu restes un garçon à l’intérieur, tu deviens un tyran, un faible qui cherche toujours des excuses et qui fait constamments des crisettes d’immaturité, ou encore un individu passif agressif avec une faible coquille de protection. Par contre si tu vieillis en communion avec ton corps, que tu deviens mature en même temps, tu deviens un Homme (versus rester un garçon). Mais pour faire ça, il faut faire quelque chose qui peut faire peur, qui est de laisser cette partie de soi mourir. Comme David dit, ” The Boy Must Die. »

Comme dans beaucoup de rites initiatiques présents dans énormément de cultures, associations et civilisations, il y a une mort symbolique de l’enfant et une réincarnation en homme. Une métamorphose. Même que dans bien des cas, l’enfant croit vraiment qu’il va ou peut mourir. Mais il émerge en homme. Il reçoit alors une nouvelle reconnaissance, de nouvelles responsabilités, un nouveau rôle et de nouvelles attentes. On s’attend à ce qu’il soit un homme et non plus un garçon.

Si vous avez déjà lu (ou vu) ” Le Comte de Monte Christo » d’Alexandre Dumas, quand Edmond Dantes accepte d’être lancé à l’eau pour fuir la prison, c’est son moment transformateur. C’est le moment où il abandonne le garçon qu’il est pour devenir un homme. Plus tard, Mercedes avoue qu’elle ne le reconnait pas. Effectivement, elle ne reconnait pas l’homme car elle cherche encore l’ancien garçon en Edmond. (Bon, à mes yeux la quête de vengeance n’est pas la marque d’un vrai homme, mais ce n’est pas le point.)

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Mon opinion : Le garçon en soi qui meurt est une métaphore, bien évidemment, mais il peut tout aussi bien être accepté et reconnu, pris en considération et utilisé pour sa transformation. Le jour où ce choix apparaît est différent pour chacun de nous. Peut-être n’est-il pas encore arrivé pour vous, peut-être que c’est déjà fait et peut-être que c’est à la lecture de ce texte que vous en arriverez à cette réalisation, que vous n’êtes encore qu’un garçon. À chacun son processus et si un jour vous êtes tanné de toujours trouver des excuses, de chialer sans arrêt sur votre condition, de subir constamment les abus de la famille, des amis, du travail, alors vous aurez le choix de devenir un homme. D’ici là, vous choisissez d’être un garçon, vous êtes traité en garçon et vous restez pauvre dans votre esprit.

Bonne chance.

TestDummy

P.S. : Ce texte n’est pas centré sur le genre masculin ou le sexe masculin uniquement mais s’applique à tout être humain qui peut se sentir concerné.

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