L’état de l’économie américaine au 13 octobre 2008

L’état de l’économie américaine au 13 octobre 2008

Écrit les 11, 12 et 13 octobre 2008
Désolé en avance pour la longueur de l’article, il y a quand même plus de 10’000 mots.

 

0 – Quis Leget Haec? : Introduction

Au moment où j’écris ces lignes, ont entre dans le 12 octobre 2008 (et je l’ai terminé le 13 au soir). Depuis longtemps je ramasse des articles d’à-travers le monde sur l’économie mondiale et particulièrement américaine, parce que c’est celle qui a le plus grand impact mondial . Il y a trois raisons qui justifient cet impact ; 1 : plusieurs pays utilisent le dollar américain comme monnaie d’échange (ex. Timor Oriental, Équateur, Salvador, Irak, Palau, Palestine et le Panama); 2 : beaucoup de pays ont leur monnaie rattachée à celle des États-Unis (ex. Belize, Bermudes, Jordanie, Namibie, Émirats Arabes Unis, etc.) (en anglais on dit « pegged to the American dollar [3] »), et 3 : les États-Unis représentes la plus forte économie mondiale avec un produit domestique brute de 46’000$ par personne.

J’ai reçu plusieurs courriels d’amis et d’auditeurs du podcast que mon ami Botrax et moi diffusons sur Internet (le « Botcast with Cheese »), ainsi que via les émissions radios Internet de d’autres collaborateurs, partenaires ( http://www.tacticalfm.com/index.php?MemberDetail=kpr ) et diffuseurs ( http://www.radioshock.com/ ). Les questions concernent l’économie et les gens listent principalement leurs inquiétudes, ainsi que s’il y a lieu d’être inquiet. Étant donné qu’on semble en parler souvent, je vais tenter de vous écrire ici ce qui se passe un peu dans le monde, avec des références et vous donner mon opinion personnelle. Vous en faites ce que vous voulez, et avant de critiquer, recherchez vos arguments et n’oubliez pas que ce n’est qu’une opinion que je fournis ici, et rien d’autre.

 

01 – Quaecumque Vera Doce Me : Comprendre la base du système américain

Avant d’aller faire un tour dans l’histoire pour bien comprendre la situation actuelle et pourquoi ils (et par conséquent « nous ») se sont rendus la, il faut comprendre comment on crée l’argent aux États-Unis.

D’un côté, il y a le gouvernement, et de l’autre côté, la FED (la Réserve Fédérale), cette dernière ayant un pouvoir de facto de créer de l’argent (en latin de facto veux dire « de fait, en pratique », qui veut dire sans véritable fondement légal, le contraire de « de jure », qui en latin veux dire « en loi, en principe »). Exemple de « de facto »: sur un coin de rue, un officier de police fait la circulation parce que le feu ne fonctionne pas. Si vous passez sans son autorisation, l’officier aura une autorité « de jure » de vous donner un constat d’infraction. Si, par contre, c’est vous qui faites la circulation et que quelqu’un passe quand il ne devrait pas, vous ne pouvez lui donner de constat d’infraction parce que votre autorité n’est pas reconnue ni fondée en droit, elle est donc de facto. Alors, revenons à la discussion entre le gouvernement et la FED. Le gouvernement dit « il faut ajouter 100$ dans l’économie » et pour se faire, il se tourne vers la FED. La FED dit « ok, mais qu’est-ce que tu nous donne en échange? » et le gouvernement dit « ben on a des bons du trésor, je t’en fais un de 100$ en échange d’un billet de 100$, ça te vas-tu? », ce que la FED accepte de faire mais non sans dire « ok mais y’a des intérêts rattachés à ça la, donc tu va devoir nous donner 103$ dans un an », et le congrès dit oui, puis la transaction est passée. Évidemment, tout se fait de façon électronique. Donc, comme je disais, la FED étant la seule à faire pouvoir faire de l’argent, le gouvernement ne pourra jamais remettre le 3$ d’intérêt parce qu’il ne peut générer d’argent lui-même. Alors, dans un an, il retourne voir la FED et dit « ouais ben, finalement, euh… je ne peux pas tout remettre ce que je te dois faque… est-ce que je peux t’en emprunter d’autre pour te remettre ce que je te dois? » et la FED, qui « se sent bien mal de refuser une extension à son meilleur client » lui en prête d’autre, toujours avec le même intérêt, que le gouvernement ne pourra jamais rembourser, et le tout ne fait que s’accumuler, jusqu’à ce que 1, la FED refuse de prêter et réclame son dû, ce qui cause la (http://www.youtube.com/watch?v=PoxlzPGIPt4), ou 2, le (http://www.youtube.com/watch?v=PoxlzPGIPt4). Dans les deux cas, ça ne vas pas trop bien.

Ce paragraphe plus haut représente la formule simplifiée de la création de l’argent. Plus loin, je vous expliquerai à quel point vous n’avez aucune idée comment le peuple américain se fait baiser. Vous devez comprendre une chose : si la FED est la seule organisation qui peut créer de l’argent et qu’elle vous prête 1$ à 10% d’intérêt, si vous ne faites rien avec le 1$ vous pourrez le remettre à la fin mais vous ne pourrez remettre les dix cents d’intérêts, donc vous aurez un déficit et ultimement, la FED (via l’IRS ou les banques) viendra saisir vos actifs pour se repayer. La réalité est fort simple : dans notre économie de papier, du moment où le gouvernement fait un emprunt, il déclenche son processus d’endettement perpétuel et ultimement, (http://www.youtube.com/watch?v=PoxlzPGIPt4). Quelqu’un qui emprunte 10’000$ pourra faire des sous pour rembourser le prêt et les intérêts. Mais le gouvernement américain lui n’emprunte pas 10’000$, il emprunte des centaines de milliards annuellement, et ce n’est pas une tache facile que de faire assez de profit pour tout rembourser.

« Le processus de création actuel de l’argent implique toujours une extension de crédit des banques commerciales privées. »
– Russell Munk, ancien Assistant-conseiller général à la U.S. Treasury ( http://blog.lawsonforcongress.com/2008/09/18/honesty/ ).

« Si tout les prêts bancaires étaient remboursés, personne n’aurais de dépôts bancaires et il n’y aurait absolument aucun dollar ou pièce ou monnaie en circulation. Nous sommes complètement et absolument dépendant des banques commerciales. Quand un individu comprends ceci pleinement et voit l’image entière, l’absurdité tragique de notre incroyable position sans espoir lui est révélée complètement, et pourtant c’est la où nous en sommes rendu. Ce problème, le système bancaire actuel, est le plus important des sujets sur lequel les intellectuels devraient enquêter et réfléchir. C’est un problème tellement important que notre civilisation actuelle pourrait s’effondrer complètement à moins qu’il ne soit compris par tous et qu’un remède ne soit proposé, et ce très rapidement. »
– http://www.seedoftruth.com/quotes.html”

« Nous avons dans ce pays une des institutions les plus corrompues que le monde n’a jamais connue. Je fais référence à la Réserve Fédérale et à ses banques, soit la FED. La FED à volé au gouvernement des États-Unis et à son peuple tout l’argent qu’il avait qui lui permettait de payer sa dette. Les saccages et grossières injustices de la FED on coutés à ce pays suffisamment d’argent pour payer la dette nationale plusieurs fois. Ces douze monopoles privés de crédit furent introduits dans ce pays de façon mensongère et déloyale par des banquiers venus d’Europe et nous ont remerciés de notre hospitalité en détruisant nos institutions américaines. Ces banquiers volèrent l’argent de notre pays pour financer le Japon dans une guerre contre la Russie. Ils ont créés un règne de terreur en Russie avec notre argent pour promouvoir la guerre. Ils ont créés la séparation de l’Allemagne et de la Russie et ont creusé un fossé entre les alliés de la guerre mondiale (1e guerre mondiale) »
– http://www.seedoftruth.com/quotes.html

Pour en apprendre vraiment beaucoup plus sur le processus de création d’argent à partir de rien, pour bien saisir l’ampleur absolument spectaculaire et inimaginable de la déception bancaire la plus totale que nous subissons à chaque seconde, je vous recommande d’écouter la suite du documentaire « Zeitgeist » qui s’intitule « ( http://video.google.com/videoplay?docid=7065205277695921912 )¹ », disponible entre autre sur Google Videos à l’adresse ( http://video.google.com/videoplay?docid=7065205277695921912 )². Vous pouvez aussi lire le document de la Réserve Fédérale appelé « Modern Monetary Mechanics³ », dans lequel on explique comment on fait de l’argent à partir de rien. Vous pourrez ainsi comprendre vraiment mieux ce que Russell Muck de la U.S. Treasury, Robert Hemphill de la Atlanta Federal Reserve, le Congressman Louis T. McFadden, le Président Andrew Jackson, le Sénateur George W. Malone, le Maire de New York John F. Hylan, le Président Franklin D. Roosevelt, le Président Woodrow Wilson et le Président Thomas Jefferson voulaient dire quand ils parlaient de la menace de la Réserve Fédérale.

Je vais maintenant entrer dans l’histoire américaine et les raisons pour lesquelles la FED fait et peux faire ce qu’elle fait. Je couvrirai la création de la corporation des États-Unis, la faillite américaine, l’instauration de la FED (au besoin je ferai des parallèles avec l’économie canadienne) et je finirai avec la Banque du Canada et expliquerai pourquoi et la FED et la Banque du Canada sont des entreprises privées, contrairement à ce qu’ils affichent ou laissent croire.

 

 

02 – Ab Initio : Maintenant l’histoire

En 1761, 15 ans avant que les États-Unis d’Amérique apparaissent sur la scène mondiale avec leur déclaration d’indépendance, les colons américains étaient de loyaux sujets britanniques qui célébraient le couronnement de leur nouveau roi, Georges III. Les colonies qui s’étendaient du Maine à la Géorgie étaient à caractère anglaises malgré qu’elles fussent fondées par des peuples aux origines variées: Écossais, Irlandais, Gallois, Danois, Suédois, Finlandais, Africains, Français, Allemands, Suisses et anglais britanniques bien sur.

En tant qu’hommes et femmes britanniques, ces colons américains pouvaient compter sur la Magna Carta (la grande charte), qui garantissait les principes que nul n’est au-dessus de la loi, même le roi, et que nul ne peut retirer certains droits fondamentaux. Donc, en 1763, quand le roi Georges III tenta d’imposer son autorité sur les colonies pour les forcer à partager les frais de la guerre de sept ans que l’Angleterre venait de terminer et gagner, les colons britanniques protestèrent et invoquèrent leurs droits en tant qu’hommes libres. Ce n’est qu’après dix ans de discussions et d’efforts répétés par le roi pour régler ce conflit que les troupes de l’armée anglaise débarquèrent, et éventuellement, la séparation et l’indépendance se produisirent.

La seule autorité qui gouvernait pendant les évènements tumultueux de la révolution américaine entre 1774 et 1789 était connue sous le nom de “congrès”. Avec aucun pouvoir de régir sur le commerce et sur la levée de taxes, et avec quasiment aucune autorité d’imposer n’importe laquelle de ces décisions, ce groupe, représentant les 13 colonies, on déclaré leur indépendance, se sont battus et ont repoussé la plus puissante armée de l’époque, l’armée britannique. Ils ont inventé une entité politique qui devint une nation souveraine indépendante. Affirmer leurs droits leur a valu d’êtres étiquetés comme des traîtres.

En juin 1776, pendant que Thomas Jefferson composait une ébauche de la déclaration d’indépendance à Philadelphie, la plus grande force militaire britannique d’invasion était en route pour le port de New York. De part le temps que les 56 signataires achèvent les modifications, les britanniques avait capturé à New York et la bataille par les patriotes américains pour la reprise de la ville et de leur liberté allait coûter cher.

La déclaration annonça au monde entier la séparation des treize colonies de l’Angleterre et l’établissement des États-Unis d’Amérique. Les explications pour la déclaration d’indépendance incluaient une longue liste de charges criminelles contre le Roi d’Angleterre. En justifiant leur révolution, ils énonçaient en mots une vérité universelle sur les droits fondamentaux humains qui inspira plusieurs peuples à travers les âges à se lever contre leurs oppresseurs.

La déclaration articulait les plus hauts idéaux de la révolution, les croyances en la liberté, l’égalité, et le droit à l’autodétermination. Le 4 juillet 1776, le Congrès compléta l’édition du document (en retranchant près de 25%, ce que Jefferson appela de la “mutilation”) et l’adopta formellement. Le 19 juillet, la déclaration d’indépendance fût préparée pour être signée par tous, ce qui ce fît le 2 août.

Les États-Unis sont donc devenus un pays en 1776, avec une constitution bien à eux. Mais les anglais n’avaient pas dits leurs derniers mots et en 1791, ils fondèrent la First National Bank (First Bank of the United States), avec une charte d’opération valide pour 20 ans. Cette banque se voulait privée, et chargeait des intérêts au gouvernement américain. L’emprise économique qu’avait cette banque fit en sorte qu’en 1891 le Congrès refusa de renouveler la charte de la First Bank, et conséquemment les anglais et les américains repartirent en guerre. La guerre se termina en 1815 mais les États-Unis s’endettèrent énormément et pour cette raison, le président Madison et le Congrès acceptèrent de reformer la Second Bank of the United States en 1816, toujours anglaise bien sur, et toujours avec une charte valide pour 20 ans. Dans les derniers quatre ans de la charte, Andrew Jackson fit tout ce qu’il put pour refuser de prolonger la durée de vie de charte de la banque, allant jusqu’à mettre son véto ( http://www.yale.edu/lawweb/avalon/presiden/veto/ajveto01.htm ) sur l’adoption de la mesure par le Congrès. Il survécu à une tentative d’assassinat le 30 janvier 1835, et la charte de la banque anglaise pris fin en 1836. De 1837 à 1863, les américains vécurent l’ère des banques libres et en 1863 le congrès nationalisa des banques. Donc ces guerres (Américains vs. Anglais) n’existaient qu’à cause du refus américain de la dominance économique anglaise, et rien d’autre. Les Britanniques tentaient par tous les moyens de rendre esclaves les Américains, si pas par la force militaire, alors par la force économique.

En 1871, la corporation des États-Unis vit le jour et présentais une excellente opportunité financière pour les britanniques, qui tenteront dans le futur de s’immiscer dans le processus en finançant la Réserve Fédérale. Le 21 février 1871, lors du 41ème congrès, 3ème session, chapitre 62, page 419, section 1, le gouvernement adopte « An Act to provide a Government for the District of Columbia », lequel prenait tout le territoire des États-Unis, incluant le district de Columbia, et constitua le « corps corporatif à buts municipaux » (« hereby constituted a body corporate for municipal purposes »). À la section 28, il est dit que cette entreprise peut aussi créer d’autres « corporations » (personnes morales), quelles soit religieuses, charitables, éducatives, industrielles ou commerciales. La section 37 dit que le rapport annuel doit être remis le premier lundi du mois de novembre, ce qui explique pourquoi les élections sont toujours le premier mardi du mois de novembre (quadriennal) (1980, 1984, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2008). Après tout, il faut déterminer qui sera le prochain patron du conseil d’administration (de la corporation des États-Unis). La section 40 abolit tous les bureaux administratifs et annule les chartes des villes de Washington et de Georgetown, lesquelles sont identifiées comme des « corporations » dans l’acte, pour être transférés au District de Columbia, avec tous les biens et propriétés que ces « corporations » possédaient. Alors le pays des États-Unis tels que vous les connaissez aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une compagnie privé (et les gens qui y travaillent ont un numéro d’employé, communément appelé un « Social Security Number » (voyez-vos un parallèle avec notre numéro d’assurance sociale « canadien »?)). D’ailleurs, nous faisons la même chose au Canada. Vous n’avez qu’à jeter un coup d’œil dans la section « compagnies » sur le site web de la Securities and Exchange Commission pour voir que le CANADA y est enregistré en tant que compagnie[3]. D’ailleurs, on y voit la description de la compagnie, en commençant par le territoire.

 

 

 

03 – Ab Hinc : La création de la Réserve Fédérale Américaine

Au début du siècle les États-Unis utilisait les « United States Notes » (USNs) (qui allait devenir les « greenbacks ») comme base de son système financier. Les gens se promenaient avec des certificats qui démontraient qu’ils étaient véritablement propriétaires d’or ou ( http://inyourface.tv/tim/pictures/10_silver%20certificate.jpg ) (( http://inyourface.tv/tim/pictures/10_silver%20certificate.jpg )) et faisaient ainsi leur commerce en échangeant ces-dits certificats entre eux. Leur or et silver étaient stockés dans des entrepôts gouvernementaux.

En 1907, une panique économique fit en sorte que le leader républicain Nelson Aldrich (lequel était très connecté avec ses riches amis bancaires, entre autre J.P. Morgan, et en mariant sa fille à John D. Rockefeller Jr.) créa deux commissions d’enquêtes pour évaluer la situation. Le 3 février 1913, William H. Taft, le 27ième président américain, 29 jours avant de quitter la présidence, réussit à changer le 16ième amendement de la constitution américaine pour permettre au congrès de commencer à récolter des impôts sur les corporations (( http://www.granddictionnaire.com/BTML/FRA/r_Motclef/index800_1.asp )). Woodrow Wilson, et le 3 octobre 1913, réussit à faire passer le « Revenue Act of 1913 » qui, grâce au 16e amendement, permettait de récolter des impôts aux contribuables. Ces impôts commençait à 1% avec les couples gagnant plus de 4’000$ US et les gens seuls gagnant plus de 3’000$, et une table d’imposition progressive avait été établie faisant en sorte que les plus riche payaient plus d’impôts. À l’époque, moins de 1% des américains payaient des impôts.

Après des mois de discussions et d’opposition, de débats et d’amendements et de congressistes et de sénateurs très peu contents, le « Federal Reserve Act » fut adopté par le sénat avec 43 voix pour et 25 contre, avec 27 abstentions. Ces 27 voix auraient pu faire une grande différence dans l’histoire américaine. Le passage du « Federal Reserve Act » le 23 décembre 1913 et signé par le président américain Woodrow Wilson autorisa la formation de la « Réserve Fédérale », une institution privée (tel que dit par l’ancien patron Alan Greenspan) qui devient la banque centrale des États-Unis, et à laquelle on conféra de création d’argent non-basé sur l’or, et ce même si la constitution américaine ne permet pas ce genre de chose, La FED introduisit les « http://www.munic.state.ct.us/BURLINGTON/us_one_dollar_bill/us_dollar_front.gif » (http://www.munic.state.ct.us/BURLINGTON/us_one_dollar_bill/us_dollar_front.gif), qui allait éventuellement devenir le http://www.munic.state.ct.us/BURLINGTON/us_one_dollar_bill/us_dollar_front.gif tel qu’on le connaît aujourd’hui. L’acte fit en sorte que les banques fédérales furent incorporées ( http://www.federalreserve.gov/GeneralInfo/fract/sect09.htm ) en 1914 et à partir de 1916 la FED commença à distribuer ses FRNs ( http://www.telecoins.com/images/fr60-vg-0609.jpg ) en tant qu’argent en parallèle avec les USNs (United States Notes). Les USNs étaient des reçus officiels représentant les dépôts véritables en or, argent, les biens et possessions terrestres, soit la vraie richesse palpable de la population, alors que les FRNs eux étaient des billets sur lesquels on avait inscrit à l’encre une somme quelconque et était une dette monnayable basé sur strictement rien. En anglais le dollar américain est ce qu’on appelle du « Fiat currency », qui veut dire « argent dont la valeur est ordonné par le gouvernement et qui ne peut être converti en pièce (d’or exemple) ou espèce de même valeur ». En gros, c’est de l’argent de papier qui n’est basé sur rien et vaut ce que les gens au pouvoir disent que ça vaut, sans système pour supporter leurs paroles. Donc les deux systèmes roulaient ensemble et un individu pouvait s’il le désirait échanger son or contre des FRNs (dollar américain). Donc, il pouvait donner quelque chose dont la valeur est incontestable contre un instrument (FRN) monnayable qui ne vaut en réalité rien de plus que le papier et l’encre qui est dessus. Les gens, pour le privilège d’utiliser les FRNs, ont acceptés d’échanger leur or contre les FRNs et on aussi acceptés de payer l’intérêt généré par ces instruments de dettes en or. À chaque fois qu’un échange comme ça se faisait, moins d’or étaient disponible et plus de dette étaient créée. La FED imprimait du papier avec de l’encre dessus et le peuple donnait de l’or en change du privilège de l’utiliser. Tranquillement, la Réserve Fédérale se ramassait avec de plus en plus d’or et le peuple, de moins en moins. Éventuellement, la limite allait être atteinte.

En 1920, le Congrès américain vota le « Independant Treasury Act of 1920 », un acte qui mit fin au « Treasury Department of the United States government ». En gros, la trésorerie américaine gouvernementale fut éliminée en faveur d’un consortium privé. Ce consortium émettait des billets verts en papier avec un montant dessus en échange d’or et les intérêts de ces prêts au gouvernement devaient aussi être remboursés en or. La FED créait de l’argent à partir de rien et en échange vidait la réserve d’or du gouvernement. Un scénario qui amena assez rapidement au désastre et dont l’ampleur du cauchemar allait bientôt se révéler aux yeux de tous.

Dans son message d’adieu, Woodrow Wilson avait ceci à dire à propos des gens qui ont pris possession de la Réserve Fédérale: « “A great industrial nation is controlled by its system of credit. Our system of credit is privately concentrated. The growth of the nation, therefore, and all our activities are in the hands of a few men who, even if their action be honest and intended for the public interest, are necessarily concentrated upon the great undertakings in which their own money is involved and who necessarily, by very reason of their own limitations, chill and check and destroy genuine economic freedom.” », « “We have restricted credit, we have restricted opportunity, we have controlled development, and we have come to be one of the worst ruled, one of the most completely controlled and dominated, governments in the civilized world–no longer a government by free opinion, no longer a government by conviction and the vote of the majority, but a government by the opinion and the duress of small groups of dominant men.” » & « If there are men in this country big enough to own the government of the United States, they are going to own it. ». En gros Wilson dit qu’il regrette d’avoir donné le contrôle de la nation à des intérêts privés et que la liberté n’existe plus.

Quand il fut le temps de rembourser tous les intérêts générés par les FRNs, le peuple les paya avec son or, et la FED transféra le tout en Angleterre via l’Allemagne. Avant tôt, la réserve d’or se retrouve vide et les États-Unis se retrouvèrent dans la fâcheuse position de ne plus être en mesure de remplir leur obligations contractuelles à la Réserve Fédérale qui est de rembourser les prêts et intérêts, ce qu’on appelle dans le jargon des affaires « l’insolvabilité », ou si vous préférez, la faillite.

Dans les semaines qui précédèrent le mois de mars 1933, les américains perdirent grandement confiance envers les banques américaines et en peu de temps commencèrent à fermer leurs comptes et réclamaient recevoir leur en or, puisque c’étais ce qu’ils avaient déposés en échanges de certificats. Le seul problème fut que les banques furent absolument incapables de remettre tout cet or, eux qui étaient responsables de le conserver pour les déposants, car il n’en avait pas suffisamment pour suffire à la demande. Voyez-vous, si vous analysez bien ce que vous venez de lire, ça veux dire que les banques ont donnés en échange plus de certificats que d’or qu’ils possédaient véritablement dans leurs coffres. Donc toutes ces banques, ces centaines d’institutions, avaient toutes bien vues que le peuple préférait faire leurs affaires avec les certificats qu’avec le vrai or, et ils ont émis beaucoup plus de certificats que ce qu’ils avaient réellement en or dans leurs coffres. Le plus grand cauchemar des banques arriva et elles furent prisent la main dans le sac et le public réalisa à quel point ces banques les volaient. Conséquemment, la population tenta de reprendre ce qu’elle pouvait et, face à l’impossibilité de répondre aux besoins, des milliers de banques fermèrent leurs portes et durent déclarer faillite, laissant criminellement la population en plan et en emportant les économies de ces épargnants, eux qui souffraient déjà de la crise économique de 1929, laquelle fut très bien montée et dirigée par la Réserve Fédérale (faites de la recherche pour les « Recall Loans[4] »). Effectivement, en 1931 uniquement, 2’290 banques ont fait faillites aux États-Unis, et les conséquences de la grande dépression se sont fait grandement sentir aussi en Europe où près de 15 millions d’emplois furent perdus.

C’est ainsi que le 3 mars 1933, le gouverneur de Washington, Clarence Martin, via un bill autorisé par les deux chambres (« Washington State Senate Bill No. 185 »), ordonne la fermeture de toutes les banques de l’état de Washington. Avant même le début de la prochaine journée, et ce à la grandeur du pays, le 4 mars 1933, toutes les banques des 48 états (à cette époque) barrent aussi leurs portent.

Arrive Franklin D. Roosevelt, le fraîchement élu président de la corporation des États-Unis, le 4 mars 1933. Juste à temps pour sauver les banques…

Certains historiens prétendre que la faillite des États-Unis n’est qu’une coïncidence historique mais si vous vous donnez la peine de faire de la recherche, peut être découvrirez-vous que les lois et ordres exécutifs mis de l’avant à cet époque ont fait en sorte que tout fût extrêmement bien orchestré, et que tout le monde marchait main dans la main. À vous d’en juger par contre.

Voici la liste des ordres exécutifs, messages et résolutions signés de la main du président américain Franklin D. Roosevelt:

Le Senate report 93-549 ( http://www.barefootsworld.net/war_ep1.html ) (mandaté en 1973) intitulé « Special Committee on the Termination of the National Emergency » est un rapport qui mettait à jour l’état d’urgence nationale qui persistent aux États-Unis depuis le 3 mars 1933 (suite à la fermeture de toutes les banques, du 3 au 14 mars 1933 par le gouverneur de Washington Clarence Martin après l’effondrement du système monétaire américain). À cette date, Roosevelt rendit permanente la proclamation 2040empêchant l’exportation, la frappe et la conservation personnelle de la monnaie en or, ainsi que sa spéculation sur les marchés internationaux (« prevent the export, hoarding or earmarking of gold or silver coin, or bullion or currency, or speculation in foreign exchange »). Le jour suivant, Roosevelt signait l’ordre exécutif 6073 permettant aux banques de ré-ouvrir mais ordonnait à celles qui voulait le faire d’appliquer pour une licence car elles allaient tomber sous la juridiction du Secrétaire de la Trésorerie. Elles n’avaient plus le droit de donner de l’or et devaient conserver tout l’or qu’elles recevaient. Aussi, elles devaient commencer à distribuer des FRNs (dollars américains), lesquels ne reposaient plus sur l’or, mais bien sur rien du tout.

En 6 octobre 1917, le « Trading with the Enemy Act (Public Law 65-91, 65th Congress, Session I, Chapters 105, 106) » (l’ « Acte sur les transactions financières avec l’ennemi ») fût adopté et définissait ce qu’était, faisait la gestion de ce qu’était, et punissait, les transactions financières avec les ennemis (donc pas les citoyens américains), lesquels étaient obligé par cet acte d’obtenir une licence du gouvernement pour faire des affaires. L’application de cet acte était limitée et ne pouvait qu’être en fonction qu’en tant de guerre. Le but de cet acte était de permettre au président de prohiber tout échange avec un ennemi identifié et de saisir ses biens et propriétés. L’acte de 1917 protégeait les citoyens américains lors d’échanges commerciaux à l’intérieur des États-Unis s’ils utilisaient des FRNs (dollars américains). Et pour s’assurer que les citoyens américains aient un remède (une solution) en cas de saisie de leurs biens et propriétés via cet acte, le Congrès donna plein pouvoir à la section 9(a), laquelle rendait possible des procédures judiciaires et administratives pas ces personnes, tant qu’elles n’étaient pas des ennemis (mais bien des citoyens américains), afin d’obtenir compensation ou dédommagement et de reprendre leurs biens et propriétés saisis. Par contre, dans la proclamation exécutive 2038 (« The Act of March 9, 1933, Section 2 »), dans laquelle se trouvait un amendement au « Trading with the Enemy Act » de 1917, le Congrès donna au président les pouvoirs lui permettant de régulariser encore plus les transactions économiques internationales impliquant des biens et des propriétés dans lesquelles toute nation ou citoyen (américain), ami ou autre, avait un intérêt à l’intérieur des États-Unis. Ces pouvoirs pouvaient être exercés en temps de guerre ou d’urgence nationale déclarée. Alors qu’en 1917, l’acte « excluait » les citoyens américains, l’amendement de 1933 les « incluaient ». C’est à ce jour précis que les citoyens américains sont devenus officiellement les ennemis du gouvernement des États-Unis et des intérêts privés qui dominaient les sphères du pouvoir américain. C’est grâce à cet acte que plus tard on ordonna la saisie de tout l’or détenu par la population.

Une fois que toutes ces banques obtinrent leurs licences, il était temps de retirer l’or des mains de la population, pour leur donner des dollars américains sans substance et sans valeur. Le 5 avril 1933, Roosevelt émit un communiqué qui disait que le peuple américain et les banques avaient fait confiance au gouvernement et avait jusqu’à présent rapporté aux banques de la Réserve Fédérale, un total excédant « 1.2 milliards » en or (valeur de l’époque). Mais il restait des récalcitrants alors il signa l’ordre exécutif 6102 et ordonna à tous et chacun qu’ils apportent, d’ici le 1 mai 1933, à une des succursales de la « Federal Reserve System », tout ce qu’ils avaient en or, sous forme de monnaie, coins et certificats. Et pour démontrer à quel point la FED (l’institution privée) ne niaisait pas, elle força Roosevelt à déclarer que tout être humain qui ne se pliait pas à cet ordre exécutif se verrait frappé d’une amende de 10’000 dollars (américains) PAR JOUR DE RETARD et de 10 ans d’emprisonnement. Comparez ce châtiment à n’importe quel autre crime aujourd’hui (à part un meurtre), (et en tenant compte de l’inflation) et prouvez-moi qu’ils ne voulaient pas s’assurer de la plus complète main mise sur le peuple américain. Ensuite Roosevelt attendit les 30 jours règlementaires selon le Code de Commerce Uniforme (Uniform Commercial Code (UCC)) pour faire approuver par le congrès la résolution 192.

La faillite des États-Unis fut officialisée le 5 juin 1933 à 16h40 quand le congrès approuva la résolution 192 de la Chambre rendant légal et donnant pleine valeur au billet vert de la Réserve Fédérale. Je parle de faillite ici parce qu’avant, l’or était un standard sur lequel le pays pouvait prendre refuge. Mais avec le billet de la FED, qui est de la dette en partant, le pays se trouvait à devoir de plus d’argent que ce qu’il en empruntait, et ce à partir du moment où il en empruntait. Donc, à partir du 1er dollar, et sans possibilité de rembourser les intérêts sans emprunter plus de dollars, les États-Unis venaient d’embarquer dans le processus perpétuel d’endettement, l’amenant à la faillite technique éventuelle. Par la suite, pour gérer la faillite ainsi que l’apport financier constant du peuple américain, et pour ne manquer personne, la corporation des États-Unis, le 14 août 1935, adopte le « Social Security Act », qui allait donner un numéro de sécurité sociale à tous les « citoyens » américains, rendit les rapports d’impôts obligatoires pour tous ces « numéros », puis donne le mandat au « Bureau of Internal Revenue » de se charger de collecter les taxes auprès de ces « numéros » (maintenant connue sous le nom Internal Revenue Services, l’IRS n’est rien d’autre qu’une agence de collection et ne devrait pas exister non plus).

Donc en résumé, la Réserve Fédérale prête au gouvernement américain de l’argent et charge un intérêt dessus. Le gouvernement prend cet argent qui est fictif, basé sur rien, et fait travailler le peuple et c’est ce dernier qui rembourse le gouvernement grâce à son travail et ses labeurs, rapportant quelque chose de solide et de tangible, en biens et propriétés. Quand arrive le moment ou le peuple et le gouvernement ne peuvent plus rembourser, (l’insolvabilité) les banques (et la FED) saisissent des biens et des propriétés et la faillite est officialisée. Donc, la banque émet quelque chose sans substance et à la fin aboutît avec quelque chose de solide, de tangible. Tel que mentionné précédemment, puisque la Réserve Fédérale à confisqué tout l’or et le silver, le peuple ne pouvait plus payer sa dette avec quelque chose ayant de la véritable valeur, mais bien uniquement avec des billets verts, lesquels étaient vendus au gouvernement avec intérêt (ils mettent de la dette en circulation) et sous promesse de remboursement et c’est pourquoi les billets américains (et canadiens) sont appelé des « Notes Promissoires » (promissory notes), soit une promesse de remboursement. Ce n’est donc qu’une question de temps avant la faillite.

C’est lorsqu’on comprend la spectaculaire machination de l’économie actuelle et de son système qu’on s’aperçoit comment d’y participer volontairement, pour un gouvernement, est un acte de trahison. Vous savez maintenant comment il fonctionne, et vous avez aussi vus quelles lois ont été votées dans le but d’instaurer ce système. Roosevelt est le président américain à qui le peuple américain doit sa dette, sa pauvreté, sa faillite et la perte de sa souveraineté en tant que nation. Mais bon, encore la, ce n’est que mon opinion…

Petite parenthèse ici à propos des personnes et des corporations. Dans l’ordre exécutif 6102, on décrit le mot personne comme étant « tout individu, partenariat, association ou corporation ». Mais par contre, plus bas, on fait référence à la personne naturelle en parlant de ceux qui peuvent aller en prison (« if a natural person, may be imprisoned »). Parce qu’au sens légal une personne n’est pas une chose vivante, en écrivant « personne naturelle », on lui confère un statut vivant et on crée la distinction entre les deux. La personne naturelle est vivante mais reste l’esclave de l’état par définition, contrairement à l’être humain. Le concept de personne naturelle vient des enfants nés dans les familles d’esclaves. Si on parle d’êtres humains, on peut aussi dire « entités physiques ».

John F. Kennedy a bien tenté de défier la réserve fédérale en signant le 4 juin 1963 un ordre exécutif ordonnant (le retour et) l’émission des « silver certificates ». Chaque once de « silver » dans les coffres de l’état permettait l’émission d’un certificat échangeable contre tout produit et service, remplaçant par le fait même les FRNs (les dollars américains). Évidemment, l’assassinat de Kennedy, juste à temps pour la FED, mis un frein à tout cela et, bien que l’ordre exécutif soit toujours en fonction, « curieusement » aucun autre président américain n’a, jusqu’à ce jour, émit de « silver certificate » (car seul le président peut en émettre).

Des paroles de gens célèbres à propos des banques :

– Président américain Andrew Jackson (1829-1837): « Si le people comprenait l’injustice de l’argent et comment fonctionne notre système bancaire, il y aurait une révolution d’ici la fin de la journée. »

– Sénateur George W. Malone (Nevada) parlant devant le congrès en 1957: « Je crois que si le peuple de cette nation comprenait pleinement ce que le congrès leur a fait depuis les 49 dernières années, il marcherait sur Washington et n’attendrais pas les prochaines élections. »

– John F. Hylan, maire de New York : « La véritable menace contre notre république est ce gouvernement invisible, qui comme une pieuvre, étends ses tentacules gluantes sur nos villes, états et notre nation. »

– Président américain Franklin D. Roosevelt : « La vérité derrière tout ça, comme nous le savons tous, c’est qu’une entité économique possède le gouvernement depuis les jours d’Andrew Jackson. »

– Président Woodrow Wilson : « Certains des hommes les plus puissants des « États-Unis, dans le monde du commerce et manufacturier, ont peur de quelque chose. Ils savent qu’il existe un groupe si puissant, si organisé, si subtile, si camouflé, si attentif, si interconnecté, si complet, si pervers, que quand ils le condamnent c’est à peine si c’est chuchoté. »

– Président Woodrow Wilson : « Je suis un homme très déçu. J’ai, sans m’en rendre compte, ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré. L’évolution de notre nation et toutes ces activités sont dans les mains d’une poignée d’individus. Nous en somme venus à être un des gouvernement les moins bien gérés, entièrement contrôlés et dominés du monde civilisé. Nous ne sommes plus un gouvernement d’opinions libres, de convictions et élu par le peuple, mais un gouvernement dominé par les opinions et les contraintes d’un petit groupe d’hommes. »

– Thomas Jefferson : « Si le peuple américain laisse aux banques privées le contrôle de l’émission de la monnaie, les banques et corporations qui auront grossies autour d’eux, via l’inflation et la déflation, vont déposséder le peuple de tout leurs biens et terres jusqu’à ce que leurs enfants se retrouvent dans les rues d’un continent conquis par leurs ancêtres. »

Pour conclure ce segment sur la FED, un autre argument qui explique pourquoi la FED (ainsi que la Banque du Canada qui fait la même chose) est une entreprise privée, voyons ici un article de Bloomberg News qui rapporte que la FED injecte 630$ milliards de plus dans le système financier ( http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive&sid=aP5hzUWla7Jg&refer=home ) [1]. D’un côté, ça prends 2 semaines pour un « bailout » gouvernemental de 700$ milliards prennent forme et soit autorisé, et de l’autre côté, la FED, sans demander de permission, injecte un autre 630$ milliards. Si la FED n’a pas besoin de demander la permission pour faire ça, c’est qu’elle n’a pas de comptes à rendre non plus, et donc elle est indépendante. Quand la Banque du Canada à décidé de lancer 20$ milliards dans l’économie ( http://www.cbc.ca/money/story/2008/10/03/bankofcanada.html?ref=rss ) [2], elle l’a fait sans demander la permission non plus. Elle non plus n’a pas de comptes à rendre, ce que nous verront dans la prochaine section.

 

 

04 – In Hoc Signo Vinces : La Banque du CANADA

http://www.bankofcanada.ca/fr/bref/histoire-f.html

On peut se consoler au Canada parce que même si nous avons un historique qui comporte beaucoup de parallèles avec les américains, ici l’esclavagisme monétaire fût plus subtil et pris bien plus de temps avant de s’imposer. Mais comprenez bien par contre que nous sommes aujourd’hui complètement dedans, esclave d’un système financier privé qui fonctionne à plein régime.

Sur le site Internet de la Banque du Canada dans la section « Qui sommes nous ( http://www.bankofcanada.ca/fr/bref/qui.html ) », on peut lire que la Banque du Canada a été fondée en 1934 sous la forme d’une société privée et que depuis 1938, elle est une société d’État qui appartient au gouvernement fédéral. Dans le paragraphe qui suit, je vais vous démontrer, à même Loi sur la Banque du Canada ( http://www.bankofcanada.ca/fr/bref/act_loi_boc_bdc.pdf ) qu’elle est toujours aussi privée. Il est aussi mentionné que « La totalité des actions de la Banque sont émises au nom du ministre des Finances. » C’est vrai, mais le Ministre des Finances n’en a rien a foutre parce que de un, il ne siège même pas sur le conseil d’administration, et de deux il doit demander la permission au gouverneur de la Banque pour demander quoi que ce soit, donc le gouverneur est plus haut dans la hiérarchie. Le sous-ministre des Finances quant à lui siège au Conseil d’administration de la Banque, mais sans droit de vote. Donc il à droit à une belle chaise sûrement luxueuse et probablement très confortable pour ses fesses parce que s’asseoir la, c’est tout ce qu’il peut faire. Au théâtre, un élément de ce genre, comme le sous-ministre des finances, se décrit comme du décor, de la parure.

Donc, la Banque du Canada est une institution privée tel que démontré par les articles suivants de la Loi sur la Banque du Canada ( http://www.bankofcanada.ca/fr/bref/act_loi_boc_bdc.pdf ):

  • 5(.2) dit que le sous-ministre des finances siège sur le conseil mais avec une voix consultative seulement. Ça veut dire qu’il n’a pas de droit de vote, donc que le gouvernement n’a aucun pouvoir;
  • 6(.4) dit que pour être gouverneur ou sous-gouverneur à la Banque du Canada, il faut remplir les conditions suivantes : ne pas être membre du sénat, de la Chambre des communes ou d’une législature provinciale; ne pas occuper un emploi au sein d’une administration publique, fédérale, ou provinciale (i.e. gouvernement), ou un poste rémunéré avec des fonds publics. Donc tu ne peux être un employé de l’État (pour servir l’État?);
  • 14(.2) explique que le Ministre des finances peut obliger la Banque du Canada à suivre une politique monétaire spécifique, mais à condition que le gouverneur soit d’accord avec la mesure (En cas de divergence d’opinion sur la politique monétaire à suivre, le ministre peut, après consultation du gouverneur et avec l’agrément du gouverneur en conseil (le premier ministre), donner par écrit au gouverneur des instructions ponctuelles et obligatoires pour la Banque sur la politique monétaire à appliquer pendant une période donnée.). En gros ça veux dire que, exemple, vous, vous êtes le gouverneur de la Banque du Canada et que moi je suis le Ministre des finances, et je viens vous voir parce que j’ai besoin d’implémenter une politique économique quelconque, je viens vous demander la permission de me permettre de vous obliger à utiliser cette politique la… Quel non-sens…;
  • 18(.c) « La Banque peut acheter et vendre des valeurs ou titres émis en garantis par le Canada ou une province ». Si elle peut les acheter c’est que ce n’est pas à elle et donc par définition n’appartient pas au gouvernement;
  • 18(.i) « La Banque peut consentir des prêts ou avances, pour des périodes d’au plus six mois, au gouvernement du Canada ou d’une province, en grévant d’une sûreté (en attachant une garantie financière, exemple des bonds du trésor) des biens que l’établissement à qui le prêt ou l’avance sont consentis est autorisé à détenir ». Encore une fois, ça veut dire que la Banque du Canada n’appartient pas au gouvernement parce que sinon le gouvernement n’aurais pas à mettre en garanti des biens qui lui appartiennent si la Banque du Canada lui appartenait;
  • 18(.j) « La Banque peut consentir des prêts au gouvernement du canada ou d’une province… ». Encore la, même chose…;
  • 18(.l) « La Banque peut accepter des dépôts effectués par le gouvernement du canada et verser des intérêts à leur égard ». Et encore…;
  • 24(.1) « La Banque remplit les fonctions d’agent financier du gouvernement du Canada. »;
  • 24(.1.1) « La Banque peut, avec le consentement du ministre, exiger des honoraires pour remplir de telles fonctions. ». Si la banque charge des honoraires, c’est parce que ce n’est pas des employés de l’État qu’on paye la;
  • 24(.2) « Sur demande du ministre, la Banque fait office de mandataire du gouvernement du Canada pour la gestion de la dette publique… »;
  • 25(.1) « La Banque est seule habilitée à émettre des billets; les détenteurs de ces billets sont les premiers créanciers de la Banque. »;

Sur la page de la Banque du Canada, Au sujet de la Banque, Gestion financière & à l’article 24(.1) de Loi sur la Banque du Canada ( http://www.bankofcanada.ca/fr/bref/act_loi_boc_bdc.pdf ): « La Banque du Canada est l’agent financier du gouvernement fédéral. » Qu’est-ce qu’un agent : « L’agent est une personne, qui, dans un domaine limité, exerce une action d’exécution, définie par une autorité ou une personne publique ou privée dont elle relève. » Effectivement, via Loi sur la Banque du Canada ( http://www.bankofcanada.ca/fr/bref/act_loi_boc_bdc.pdf ), le gouvernement donna l’autorité à la Banque du Canada d’agir en son nom.

Après avoir lu et compris tous les points de la charte énumérés ci-haut, on peut constater que la Banque du Canada n’appartient pas au Gouvernement, mais est bel et bien une corporation privée (une personne morale), une compagnie à part entière. L’article 3(2) de Loi sur la Banque du Canada ( http://www.bankofcanada.ca/fr/bref/act_loi_boc_bdc.pdf ) stipule très clairement que « la Banque est dotée de la personnalité morale ». Qu’est-ce qu’une personne morale encore? « Entité dotée, dans les conditions prévues par la loi, de la personnalité juridique… » Donc c’est une compagnie. Et ce n’est pas un ministère parce qu’un ministère (selon l’( http://www.granddictionnaire.com/BTML/FRA/r_Motclef/index800_1.asp )) c’est une administration gouvernementale, donc qui découle de l’État.

Et tout ça se résume facilement : si tu dois emprunter à quelqu’un, c’est que ni ce que tu à besoin ni celui à qui t’empruntes ne t’appartiennent.

 

 

05 – Tempus Fuget : Retour vers le futur

Nous sommes donc en 2008, la situation est grave, les économies du monde sont en déroute, les bourses perdent des trillions de façon journalière et restent fermées plusieurs journées consécutives, des pays sont sur le bord de la faillite, des vies et des familles sont détruites, et des gens qui jouaient à voler aux pauvres se font prendre et c’est ces mêmes pauvres, soit le peuple, qui payent pour les erreurs de ces malfaiteurs. Quand la géante banque Goldman Sachs donnent 2.5 millions de dollars à des sénateurs et congressistes clés (691’000$ à Barak Obama, 208’000$ à John McCain) pour faire adopter le « bailout ( http://wapedia.mobi/en/Emergency_Economic_Stabilization_Act_of_2008 ) » (ainsi que toutes les autres banques majeures), quand des centaines de sénateurs et congressistes sont contre (comme Ron Paul qui en fait des débats publics ( http://www.youtube.com/watch?v=U1QIekP-65M )), quand les professeurs d’économies des grandes universités américaines sont contre ( http://faculty.chicagogsb.edu/john.cochrane/research/Papers/mortgage_protest.htm ), quand les économistes connus sont contre, et quand la population est contre, moi j’appelle ça des malfaiteurs. Je dis malfaiteurs parce que c’est mon opinion, mais vous pouvez en penser ce que vous voulez. D’ailleurs, AIG, qui a bénéficié d’un « bailout » de 85 milliards $US, à le culot de venir redemander un autre 37.8 milliards $US ( http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive )… D’ailleurs, en date du 30 mai 2008, voici la liste des plus grandes banques américaines classées selon leurs actifs : http://www.infoplease.com/ipa/A0763206.html.

Au moment où j’écris ces lignes, Fannie Mae, Freddie Mac, AIG, Fortis, Bradfod & Bingley et Glitnir ont étés nationalisés, Merril Lynch, HBOS et Wachovia ont étés achetés par des concurrentes et CitiCapital se fait acheter par General Electric ( http://affaires.lapresse.ca/economie/200901/06/01-686638-general-electric-va-acheter-citicapital.php ), Lehman Brothers et Wachovia sont tombées, 159’000 emplois sont perdus aux États-Unis en septembre 2008 seulement, l’Islande est quasiment perdu dans la faillite, demande de l’aide internationale et vient de se faire saisir ses acquis et actifs en sol britannique ( http://www.independent.co.uk/news/business/news/icelandic-losses-met-by-seizure-959290.html ). L’Estonie, le Lavtia, la Lithuanie, le Kazakhstan, l’Ukraine et l’Argentine sont extrêmement vulnérables à une faillite ( http://www.independent.co.uk/news/business/news/new-banking-code-to-restrict-leverage-959292.html ). L’indice boursier Japonais a perdu http://www.thisdayonline.com/nview.php?id=124823. http://www.thisdayonline.com/nview.php?id=124823, la http://www.thisdayonline.com/nview.php?id=124823 et injecte 77.8 milliards de roubles ( http://www.fxstreet.com/news/forex-news/article.aspx?StoryId=60a6c6aa-5c7d-4f6a-8226-be0232d0f78d ) (3.1 milliards $US) (et ce même si elle injecte des milliards dans les marchés depuis près d’un mois), le http://www.thisdayonline.com/nview.php?id=124823, ( http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20081012.wworldbank1012/BNStory/Business ), la Suisse et son franc suisse sont en difficulté car les deux plus grandes banques suisses (UBS avec une feuille comptable de 1.3 trillion d’Euros et Crédit Suisse avec 778.4 milliards d’Euros) dépassent le produit national brut de la Suisse (332.1 milliards d’Euros) et ne peux nationaliser ses banques, Le TSX (à Toronto) se fait malmener ( http://www.cbc.ca/money/story/2008/10/10/markets-friday.html?ref=rss ), l’Angleterre prépare un sauvetage de ses banques de près de 400 milliards de livres (682 milliards $US), l’Allemagne elle en prépare un de 400 milliards d’euros (516 milliards $US)(entre autre pour aider sa plus grande compagnie immobilière Hypo Real), et à la conférence d’urgence des pays du G20 (avec les grandes banques de ce monde, le fond monétaire international avec ses 185 pays membres et la Banque Mondiale), on parle de régler ce problème de façon globale ( http://www.canadianbusiness.com/markets/headline_news/article.jsp?content=b101208A ) et ( http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20081012.wworldbank1012/BNStory/Business ), on parle de tenter d’éviter un écrasement économique mondial ( https://www.nation.co.ke/business/news/-/1006/479798/-/jib42cz/-/index.html ), d’un nouvel ordre économique mondial, de nationalisations de banques (comme l’ont fait http://www.independent.co.uk/news/business/news/banking-giants-to-be-nationalised-959284.html, les États-Unis et l’Islande entre autre, et d’autres se préparent à le faire, comme la http://www.independent.co.uk/news/business/news/banking-giants-to-be-nationalised-959284.html). Il y a un consensus que la crise mondiale actuelle est causée par les États-Unis ( http://www.youtube.com/watch?v=jkgn9RfEGeI ) et que leur choix d’avoir laissé tomber Lehman Brothers ( http://www.timesonline.co.uk/tol/business/industry_sectors/banking_and_finance/article4755498.ece#cid=OTC-RSS&attr=1185799 ) est la cause de la perte de confiance dans l’économie américaine et tout ce qu’elle touche. Pendant ce temps, les fonds d’investissements privés ont ralentis leurs investissements et sont prudents dans leurs choix. Le Abu Dhabi Investment Authority, le plus gros fond d‘investissement privé avec au-delà de 900 milliards US en actifs tangibles, se retient d’investir et prends bien son temps. Les leaders de la planète entière sont inquiets de ce que Warren Buffet, un des propriétaires de Wall-Mart et un des hommes les plus riches au monde (et qui vient d’injecter 5 milliards dans Goldman Sachs ( http://news.yahoo.com/s/nm/20080923/bs_nm/us_goldmansachs_buffett5 ) et 3 milliards dans General Electric), à décrit comme étant une http://www.independent.co.uk/news/business/news/a-163516-trillion-derivatives-timebomb-958699.html (un « financial weapon of mass destruction »), soit les produits dérivés. Ce marché (des produits dérivés) est évalué à http://www.independent.co.uk/news/business/news/a-163516-trillion-derivatives-timebomb-958699.html, soit près de 10 fois l’apport économique planétaire. Certaines entreprises comme General Motors, qui annonce qu’elle commence à songer à demander de l’aide au gouvernement, a vu son fond de capitaux être moins élevés que pendant la crise de 1929, qui avait une valeur de marché de près de 20 milliards en 1953 et qui vaux moins de 3 milliards aujourd’hui, et considère maintenant de fusionner avec Renault-Nissan ( http://www.chinapost.com.tw/business/americas/2008/10/13/178503/Chrysler%2Dconsiders.htm ) ou Chrysler ( http://www.chinapost.com.tw/business/americas/2008/10/12/178315/Chrysler%2DGeneral.htm ). Ford, Chrysler et GM peuvent être forcés à la faillite ( http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive&sid=agqkU7To5lzM&refer=home ) prochainement selon l’indice d’évaluation Standard & Poor’s, qui lui d’ailleurs a chuté de 43% par rapport à son sommet. L’indice Dow Jones à perdu plus de points en une semaine que pendant ces 120 ans d’existence (soit 1900 points, ou 18.2%). Le Fond Monétaire International à relaxé ses conditions de prêts aux gouvernements ( http://www.theaustralian.news.com.au/story/0,25197,24474379-36418,00.html ) pour aider les plus petits à obtenir de l’argent en quelques semaines au lieu de mois. Ont annoncent que les États-Unis et l’Angleterre se dirigent vers de profondes récessions. Et en finissant, on prévoit que le Canada, en tête de liste comme ayant le système bancaire le plus solide au monde, devrais connaître une expansion de son économie de 1.2% grâce à ses exportations de matériaux bruts.

D’ailleurs, les spéculations vont bon train à savoir si l’économie sera en meilleure posture ou si elle se plantera. Les discussions de la rencontre du G20 et les garanties financières qui en découlent ( http://affaires.lapresse.ca/economie/200901/06/01-684053-des-garanties-pour-le-refinancement-bancaire-en-europe.php ) ont stimulés positivement les marchés avec des gains records (936.42 points pour le Dow Jones, ou 11.5%), mais pour combien de temps. Il y a des leçons à tirer de tout ceci, espérons que les bonnes décisions seront prises. Qui sait, peut être que pour éviter ce genre de fluctuations commencerons nous à entendre plus de commentaires sur la nécessité de combiner les économies de l’Amérique du Nord ( http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=M1ARTM0011980 ) pour ne former qu’une seule devise, appelé « l’améro », dont le nom (améro) et le Partenariat de Sécurité et Prospérité ( http://www.spp-psp.gc.ca/menu-en.aspx ) (PSP) font surfaces régulièrement depuis des années ( http://www.youtube.com/watch?v=2kjsy2Z3kdI ). Pour en savoir plus sur le PSP, vous pouvez écoutez notre émission du « Botcast with Cheese #24 », enregistré en octobre 2007, ou lisez-le si vous le désirez sur les forums de RadioShock.com http://radioshock.exprimetoi.net/le-coin-de-l-auditeur-f5/le-psp-ou-comment-nos-politiciens-nous-lancent-au-bucher-t10.htm.

Comme la si bien mentionné Ron Paul, nous sommes assez chanceux d’assister en direct à l’effondrement complet de l’empire américain, qui arrive à sa fin.

 

 

06 – Ad Hoc : Jusqu’ici

La crise économique américaine actuelle est spectaculaire et dévastatrice et personnellement, je ne crois pas qu’à long terme les gouvernements du monde pourront stopper l’hémorragie. Au pire, ils placeront le corps sur la glace et il sera réanimé d’un nouveau souffle seulement après son décès clinique, au mieux, les indices boursiers reprendront de la force mais ça risque d’être long avant de retourner aux niveaux qu’ils avaient il y à quelques mois. Après tout, on parle de pertes cumulatives de dizaines de trillions parmi toutes les bourses. Tant et aussi longtemps que l’économie américaine (et les autres économies de papier) ne reviendra pas sur un standard d’or comme valeur refuge et restera une économie de papier, le monde vivra encore d’autres crises de ce genre. C’est inévitable et c’est historique. Tant et aussi longtemps que la Réserve Fédérale sera permise d’exister au-dessus de la loi et sans aucune institution gouvernementale ayant une mainmise sur cet organisme privé, les américains subiront d’autres crises de ce genre, qu’elle soit faibles mais prolongées ou subites et puissantes comme celle en cours. Les étudiants de la crise de 1929 savent qu’elle fut conçue, dirigée et contrôlée par les grandes banques américaines (J.P. Morgan, Chase, etc.) et la Réserve Fédérale et le gouvernement était sur les côtés de la crise, en apparence impuissant, mais en fait (ses membres) étaient assis sur des belles chaises de camping, une bière à la main en pointant les gens en ligne pour de la nourriture et en riant d’eux. Et ce n’est pas comme si cette crise n’avait pas été prévue, un article du New York Times du 30 septembre 1999 nous annonce les possibles troubles dans le futur de Fannie Mae, qui fut nationalisée par les États-Unis, le peuple héritant donc en septembre 2008 de deux géants possédant plus de 5 trillions en actifs ( http://money.cnn.com/2008/07/11/news/economy/fannie_freddie.fortune/?postversion=2008071110 ) sous forme de sécurités garanties par des hypothèques potentiellement à risque ( http://wapedia.mobi/en/Mortgage_backed_securities ), et il en reste encore pour 12 trillions de potentiellement dangereuses. Depuis le 1er janvier 2008, les gens qui possèdent des actions de corporations américaines ont perdus plus de 8 trillions, passant de 20 trillions à 12 trillions. Dans certains pays les pertes sont en moyenne de 40%. Cette crise ( http://wapedia.mobi/en/Subprime_mortgage_crisis?t=7. ) des « subprime » est causée en grande partie par les représentations mensongères des hypothèques et de ses montants gonflés. Le « US Department of the Treasury » annonçait dans un « suspicious activity report » une augmentation de 1’411% de ces types de fraudes entre 1997 et 2005, et le FBI allait public avec une annonce à cet effet en septembre 2004. En 2007, les pertes de maisons aux banques ont augmentées de 75% versus 2006. L’état du Nevada menait la marche avec 3.4% de ses propriétaires de maisons qui entraient en faillite hypothécaire. Aujourd’hui, la population paye pour car en 2007 toujours, plus de 1% des propriétaires de maisons entraient en faillite hypothécaire ( http://archives.huntingtonnews.net/columns/080131-kinchen-columnsforeclosure-table1.html ).

Mais il n’y a pas qu’une lueur au bout du tunnel, c’est un feu de joie avec des feux d’artifices et tout un « party ». Voyez-vous, les gens qui se font saisir leurs maisons aux États-Unis sont, comme presque toute la population, ignorants de la loi. Les banques ne peuvent venir saisir les maisons aux États-Unis tant qu’elles ne peuvent prouver que la maison leur appartient. Avant tout, voyons le mot « sécurité » tel que définit par le dictionnaire Webster : « un instrument d’investissement dans la forme de document (certificat de valeur boursière ou bond) démontrant la preuve de possession ». Donc, une sécurité, ce n’est pas juste un état d’esprit confortable, c’est un instrument monnayable, qui vaut de l’argent et qui indique que quelque chose nous appartient. Donc quand vous verrez des annonces de « Desjardins Sécurité Financière », rappelez-vous qu’on ne parle pas juste de votre « tranquillité d’esprit » ici.

Nous vivons dans un monde de « sécurisation globale », soit le transfert de sécurités financières entres institutions pour protéger leurs gains et répartir leurs risques. Cette méthode est aussi leur faiblesse. En octobre 2007, la Deutsche Bank tente de prendre possession de 14 maisons à Cleveland en Ohio et le Juge Boyko leur a demandé les titres de propriétés et les preuves qu’ils étaient les propriétaires de ces sécurités (maisons) et la banque ne pouvait pas et donc le juge à annulé la cause et les gens ont conservés leurs maisons. Voyez l’ordre du juge ici, et qui se lit comme suit : « Order. Plaintiff is Ordered, by October 17, 2007, to file a copy of the executed Assignment demonstrating Plaintiff was the holder and owner of the Note and Mortgage as of the date the Complaint was filed or the Court will dismiss the Complaint, re 1 Complaint. Signed by Judge Christopher A. Boyko on 10/10/07. Signed by Judge Christopher A. Boyko on 10/10/07.(M,M) » Quand Fannie Mae et Freddie Mac achètent des hypothèques de milliers de petites banques, mettent ça dans un « package » et en vendent des morceaux à AIG, qui lui en vends une partie à Lehman Brothers, qui eux en vendent des morceaux à la Deutsche Bank, qui elle réparti son risque avec Morgan Chase et que elle séparait déjà ses risques avec Merryll Lynch, aucune de ses banques ne peux dire qu’ils sont propriétaires à 100% de la maison, et tant que la preuve de propriété n’est pas démontré en cour, les banques ne peuvent saisir les maisons. Alors si vous connaissez des gens aux États-Unis aux prisent avec la possibilité de faillite sur les épaules, montrez-leur le jugement du Juge Boyko.

Un autre cas important (« landmark case ») est celui de la First National Bank of Montgomery vs Jerome Daly, qui voulait saisir la maison de Daly, dans l’état du Minnesota, en 1969. M. Daly prétendait que dans un contrat, chacun des partis doit mettre quelque chose de tangible en considération : lui mettais la maison, la banque l’argent. Il argumentait que la banque ne respectais pas l’engagement parce qu’elle créait de l’argent « à partir d’absolument rien ». Éventuellement, le président de la banque, M. Morgan, du venir expliquer la politique de sa banque. Il raconta que le président de la banque, conjointement avec la « Federal Reserve Bank of Minneapolis », venait de créer 14’000 $US sous la forme de crédit dans ses livres, et n’avait pas créé d’argent réel. Cet argent est apparu quand ils l’ont créé dans les livres uniquement. Et finalement, M. Morgan du admettre qu’aucune loi des États-Unis, statutaire ou autre, n’existaient qui leur permettaient de faire ça. Le jury et le juge Mahoney ont tranché en la faveur de M. Daly et il conserva sa maison. Le juge Mahoney fut assassiné 6 mois plus tard.

Au Canada, je cherche à voir si ont fonctionne de la même façon et jusqu’à présent, tout pointe vers un solide oui. La différence ici est que les banques canadiennes prêtent moins et sont plus prudentes en comparaison avec les banques américaines. C’est ce qui fait qu’ici on semble tenir le coup et que notre système bancaire est coté comme étant le meilleur au monde.

 

 

07 – Dixit : Conclusion

Le peuple américain nécessite 3 milliards par jour pour payer ses importations. Tant que la productivité est continuelle, la valeur du dollar pourra tenir plus facilement le coup. Évidemment, d’autres facteurs contrôlant seront nécessaire et c’est ce que nous verront avec le temps. Le dollar américain est en baisse, mais presque toutes les autres devises du monde aussi, ce qui permet un allègement global de la crise. Au Canada, on pourra s’en tirer, à mon avis, et ce dans le pire des cas, avec une perte de 25% de notre dollar. La crise est loin d’être terminée et déjà le dollar canadien a perdu 17 cents versus son point le plus haut il y a près d’un an (soit de 1.03$ à 0.86$ en date du 10 octobre 2008). Il suffit de ne pas paniquer, continuer à vous amuser, à sortir, à acheter des maisons et des voitures et à prendre ça relax. C’est quand le peuple se met à croire à un problème et qu’il se serre la ceinture que la récession prends forme, et on ne voudrait certainement pas d’une dépression économique.

J’espère que cet article vous aura éclairé et je suis désolé de sa longueur, mais le sujet de l’économie n’en est pas un facile, et je tiens à mentionner que je n’ai jamais fais d’études dans ce domaine, mais je vous invite quand même à consulter les références et à m’interroger ou me corriger s’il y a lieu, et à en discuter.

Bonne journée à vous tous.

 

 

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